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Faut-il être guéri à 100% de la BOULIMIE pour être HEUREUX ?

Vous arrive-t-il d’avoir l’impression que vous êtes bientôt guéri, mais que les quelques crises restantes vous déçoivent car vous pensez que ce cauchemar ne s’arrête jamais ? Même si, globalement, vous vous sentez bien dans votre vie ? Vous pensez donc que vous serez heureux le jour où vous ne ferez plus une seule crise ? Dans cette vidéo, vous allez découvrir mon avis par rapport à cette question. Même si vous n’êtes pas du tout guéri, cette vidéo est faite pour vous car elle vous aidera à avoir une autre vision de la boulimie.

J’ai omis d’en parler dans cette vidéo, mais il s’agit vraiment que vous arriviez à lâcher prise, à ne plus essayer d’être absolument dans le contrôle de vos crises de boulimie. En apprenant à lâcher prise tout en faisant les changements nécessaires pour guérir, la boulimie va s’en aller progressivement. Vous pouvez voir aussi mon article sur le Comment et pourquoi lâcher prise pour guérir de la boulimie ?

 

Ici Magali LE ROUX, ancienne boulimique pendant 8 ans et bientôt diplômée en psychothérapie.

Je vous présente ma petite chienne Isis, qui me tient compagnie.

Aujourd’hui, je voudrais vous parler de la guérison. Est-ce que c’est vraiment important d’être complètement guéri, de ne faire aucune crise de boulimie ? Est-ce que c’est vraiment important ?

Alors, vous pouvez y arriver, bien sûr. Si c’est le cas, tant mieux, tant mieux si vous ne faites plus de crises, que vous êtes complètement guéri, c’est le top, c’est clair. Mais si vous n’êtes pas complètement guéri, si vous faites encore une crise de temps en temps, si vous grignotez de façon  compulsive de temps en temps, ce n’est pas grave. C’est bien de guérir de la boulimie, mais après l’objectif ce n’est pas d’être à la perfection. On s’en fout de la perfection. Le plus important est que vous vous sentiez bien dans votre vie, que vous vous sentiez heureux.

Au final, les quelques crises que vous pouvez faire, les compulsions, c’est juste là pour vous aider à un moment donné, ça vous aide à gérer une situation. Mais si vous n’en prenez pas compte et que votre vie, vous la trouvez géniale, que vous êtes vraiment heureux, que vous vous sentiez bien, c’est le principal.

Au fond, ce n’est pas important de ne plus faire absolument aucune crise. Ce qui est important, c’est que vous vous sentiez enfin libre. Libre de vivre votre vie, de vivre vos rêves, que vous vous sentiez heureux, que vous profitiez pleinement, que vous découvriez de nouvelles choses que vous n’avez pas découvertes avant. Que globalement vous vous sentiez bien dans votre vie. C’est ça qui est important.

Et après, si ça vous arrive que vous refassiez une crise, que vous re-grignotez, ne culpabilisez pas. C’est important que vous ne culpabilisez pas à ce moment-là. Ce sont des moments où vous êtes un petit peu trop dans la faiblesse, où vous pouvez faire une petite crise ou manger compulsivement. Mais sans culpabilité. On s’en fout, parce que quelques heures après, paf c’est terminé et puis vous reprenez votre vie normale où vous vous sentez heureux. C’est ça vraiment le principal. Ce n’est pas de guérir complètement, c’est vraiment de vous sentir bien dans votre vie et de vous sentir heureux.

Je peux vous dire que, par rapport à aujourd’hui où je fais cette vidéo, et peut-être que dans 10 ans ou dans plusieurs années je serai à un niveau au top du top. Je le serai, ça c’est sûr, mais je prends le temps. Mais aujourd’hui, je sais qu’il m’arrive encore de grignoter, parfois je vais un peu trop manger par rapport à des émotions. Je ne fais plus de crises comme avant, je ne vais pas manger des quantités astronomiques comme je faisais avant. Franchement, ça n’a absolument rien à voir, mais il m’arrive de temps en temps de grignoter alors que je n’ai pas faim, de manger un peu plus ou de me sentir un peu trop pleine quand j’ai mangé, de faire des excès alimentaires souvent liés à des émotions. Ca m’arrive encore.

Mais en fait, je m’en fous. Au contraire, je trouve ça bien parce que, si j’ai ça, c’est qu’il y a un problème, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas. L’idéal est que je n’ai pas besoin de manger pour sentir qu’il y a un problème. Mais je sais que c’est une sonnette d’alarme et du coup, ça me permet de travailler sur le problème, sur ce qui fait que je mange comme ça, sur ce qui fait que je vais compenser avec la nourriture. Du coup, ça me permet d’apprendre à me sentir mieux. Par exemple, ça peut arriver parce que je suis trop exigeante avec moi-même, que je me fixe des objectifs trop élevés, que je me rends compte que je vais penser un petit peu trop aux autres, trop dépendre d’une personne,… Il y a plein de raisons qui font que je peux me sentir mal à un moment donné et qui me donnent envie, du coup, de compenser avec la nourriture. Mais ça me permet de travailler là-dessus. Après j’applique les conseils que je vous donne sur mon blog, c’est : qu’est-ce que je ressens comme émotion, qu’est-ce que je ressens dans mon corps, quelle émotion je ressens ? Pourquoi je ressens cette émotion, qu’est-ce qui a provoqué cette émotion ? Et qu’est-ce que je peux faire pour changer la cause, l’origine de l’émotion, soit en relativisant, soit en changeant le problème ? Par exemple, si c’est des critiques que j’ai eu par rapport à une personne, je peux développer ma confiance en moi pour être moins réceptive aux critiques des autres, et je peux arrêter de voir cette personne.

Je fais un travail, parce que ces petits grignotages, ces petites « compulsions » , enfin c’est plus des excès alimentaires, je ne vais plus manger vite, des fois je vais manger un petit peu plus que d’habitude. Tout ça me permet d’avancer encore dans la bonne direction. Et je le prends comme quelque chose de positif. Je m’en fous après, je ne culpabilise pas. Le lendemain, c’est du passé. Au contraire, je me suis améliorée en faisant ça. Je me dis que le fait de grignoter, de manger un peu trop, ça m’a permis d’avancer beaucoup plus, de me sentir de mieux en mieux car je travaille sur des problèmes, pour diminuer ces problèmes, voire les supprimer. Donc au contraire, tout est bénéfique.

C’est pour ça que je vous dis, les crises sont bénéfiques, même si, au fond, ça vous fait souffrir, en fait ça vous aide. Si vous décidez de le voir comme ça. Parce que si vous vous buttez à arrêter les crises sans réfléchir sur la crise, là vous avancerez difficilement. C’est important que vous puissiez comprendre pourquoi vous faites cette crise-là, de vous servir de cette crise pour vous améliorer.

C’est comme ça que vous allez guérir, entre autres. Il y a plein de choses, mais ce sont des choses qui vont faire que vous allez guérir et plus rapidement.

Globalement, je sais que si je grignote un peu, si je mange un peu plus, le lendemain c’est du passé. Et je me sens globalement bien dans ma vie. Et puis il y a des moments qui sont plus ou moins faciles… Je me sens très très bien, au contraire je ne voudrais changer ma vie pour rien au monde. Et je me sens heureuse. Et c’est ça le principal. On s’en fout que je fasse des grignotages, on s’en fout que vous fassiez quelques crises.

Alors je ne dis pas quand vous faites une crise par jour. Mais le jour où vous voyez que vous êtes en train de guérir, mais que vous n’êtes pas complètement guéri, posez-vous la question : est-ce que ça vous empêche de vous sentir heureux ?

Si ça ne vous empêche pas, on s’en fout. Et peut-être que les quelques crises qui restent vont partir après. Sûrement. Mais si vous en faites un petit peu et que ça ne vous dérange pas, c’est tant mieux.

Voilà, c’est pour vous faire comprendre qu’il ne faut pas forcément être exigeant par rapport à guérir, à arrêter complètement les crises, on s’en fout. Même moi, si demain, je sais que je suis complètement guérie, mais je ne sais pas après. Il va y avoir peut-être un événement dans ma vie et peut-être que je vais refaire une crise, on ne sait pas. Car on garde une part de faiblesse et je sais que la nourriture est là. Mais ce n’est pas grave, le principal est que ce soit un petit épisode comme ça et, qu’après, ça retourne à la normale et que je me sente globalement bien dans ma vie. Je m’en fous en fait si ça devait m’arrivait encore une fois.

Et j’espère que vous le prendrez aussi de cette façon. On s’en fout que ce soit parfais, que ce soit blanc ou noir. Le principal est que vous vous sentiez bien dans votre vie, heureux. De toute façon les crises partiront au fur et à mesure. Et un jour, vous n’en ferez plus du tout pendant des années et peut-être jusqu’à la fin de votre vie. On ne sait pas. Mais le principal est que vous vous sentiez bien, heureux, si ces quelques crises ou quelques compulsions ne vous dérangent pas dans votre vie.

J’espère que cette vidéo vous permettra de vous sentir mieux, de voir la guérison d’une autre façon, de ne pas être vraiment dans le « je veux guérir, je veux guérir absolument à 100% ». Même si c’est bien, tant mieux, mais si c’est pas à 100% et que c’est à 95%, c’est pareil. Ce n’est pas grave, on s’en fout. Le principal est que vous soyez heureux.

Si vous voulez avoir un petit peu plus d’infos sur la boulimie, sur comment guérir ou continuer à guérir si vous êtes sur le chemin, je vous conseille de vous inscrire pour recevoir le programme gratuit « les étapes clés de réussite pour guérir de la boulimie » en cliquant sur le lien juste en-dessous. C’est un programme que je vous envoie par mails, sur plusieurs jours, avec une notion par jour. Dans ce programme, je vous explique les principales raisons de la boulimie, je vous donne des conseils pour commencer à guérir, et je vous raconte aussi mon histoire et comment j’ai réussi à m’en sortir.

Je vous dis à bientôt pour une prochaine vidéo.

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